En attente de …

Je ne suis pas d’un naturel patient et pourtant je me retrouve souvent dans des situations d’attente passive. Qu’est ce qui explique cette contradiction ?

Petite fille, j’attendais le Père Noël, les cloches de Pâques, la petite souris et plus que tout, j’attendais que mon papa rentre à la maison le soir et il rentrait toujours.

Plus tard, j’ai attendu le ‘prince charmant’.

Célibataire, je me disais : « je ne cherche pas l’amour, j’attends qu’il me trouve » et je l’ai trouvé ; en la personne de Mr Amour- mon admirateur pas secret- qui ne me disait pas ‘je t’aime’ mais ‘je t’admire’. En quelques jours, quelques heures même, il avait tout compris de mon besoin narcissique d’un regard exclusif et exigeant sur moi.

Ensuite, ce sont mes enfants que j’ai attendus. Pas très longtemps, juste le temps que notre projet familial soit au point. 3 grossesses, 3 attentes longues, contraintes, empêchées et à la fois, 3 attentes pleines et investies.

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A présent, je ne veux plus attendre. J’essaie de définir clairement mes besoins et de réunir les conditions pour les satisfaire. Je n’essaie plus (trop) de chercher à savoir ce que les autres attendent de moi, ni d’anticiper leurs attentes pour ne décevoir personne. Je ne veux plus être cette personne en latence, je veux exprimer mon plein potentiel et me dire qu’il y a une infinité de possibles qui s’offrent à moi.

Maintenant, mon défi est de minimiser mes attentes et mes grandes espérances par rapport aux autres. J’essaie de les adoucir car ce sont ces attentes non rencontrées qui créent souvent de la frustration et des situations conflictuelles.

Ce qui reste, c’est l’attente et l’exigence que j’ai envers moi-même : celle de ne pas me décevoir et lutter pour ne pas être une personne médiocre.

 

Et vous ? plutôt ‘en attente’ (et de quoi ?) ou plutôt  en mode ‘action/réaction’ ?

 

Sous influence(s)

Sous influence mais de quoi ?

Ai-je commencé à consommer des substances hallucinogènes, à m’alcooliser ?

Non, je vous rassure, je m’interroge sur des influences plus pernicieuses, plus subtiles, plus sournoises. 

Le Larousse nous dit que l’influence est ‘le pouvoir social et politique de qqun, d’un groupe qui leur permet d’agir sur le cours des événements.’

La seconde définition: ‘ascendant de qqun sur qqun d’autre’

L’influenceur est celui qui utilise différents espaces d’expression pour diffuser des contenus et serait capable de modifier le comportement d’une communauté de lecteurs ou de « suiveurs ».

Mais qui sont donc ces influenceurs et ceuses (écriture inclusive foireuse) dont ON nous dit qu’il sont si puissants ?

Ceux-là seraient des personnes plus valables, plus exemplaires, auraient plus de connaissances sur le plan moral ou de meilleurs principes ou une meilleure qualité de vie que nous, pauvres moutons en quête d’un berger…

J’ai toujours détesté l’idée d’être un mouton et je n’autorise personne à me dicter mes idées, mes envies, mes sentiments.

Je n’octroie le privilège de m’influencer qu’à un cercle très restreint : mon conjoint, mes enfants et moi-même bien sûr avec ma richesse intérieure, mes réflexions, mon introspection que j’essaie de nourrir.

La société m’influence bien sûr, je ne suis pas marginale, j’en fais partie et j’y participe activement.

Mais je tente de rester en éveil et de faire le tri en reprenant à ma sauce ses influences que je transforme en autant de sources d’inspiration.

 Ne soyons pas fermé car comme disait Pierre Desproges, « l’ouverture d’esprit n’est pas une fracture du crâne » !

Et vous, plutôt ‘suiveur’ ,’influenceur’ ou électron libre??

 

 

 

 

 

 

(TAG) Vis ma vie… de maman

Je me lance dans un chouette défi d’écriture. Merci de m’y avoir conviée Piline 😉

Quelques questions pour en savoir plus sur moi- côté maman de 3 enfants

1-Présentes toi en quelques mots, combien as-tu d’enfants ? Quels sont leurs prénoms ? Quel âge ont-ils ?

Lucie- 38 ans- belge- maman de 3 poupons (poupette 1 de 5ans et demi, poupette 2 de 4 ans et poupon de 2ans et demi)- femme de Mr Amour- fille de mes parents- petite sœur de Big sis’- amie de mes cops et marraine de 3 adorables enfants.

Les prénoms de nos enfants sont d’origine perse, donc assez peu courant en Belgique.

2-Avant de connaître officiellement le sexe de ton enfant, le connaissais-tu déjà au plus profond de toi ?

Je n’ai jamais fait de ‘pronostic’ quant au sexe des enfants et n’ai jamais vraiment eu d’intuition, ni même d’envie à ce sujet.

A vrai dire, pour moi, un bébé est asexué comme les « petits anges » qu’ils sont jusqu’à l’âge d’environ 16-18 mois où ils se révèlent et commencent à s’affirmer pour notre plus grand plaisir  🙂

3-Maman au foyer ou maman au travail?

Maman au travail à temps partiel

A l’arrivé de chaque enfant, j’ai diminué mon temps de travail.

Maintenant, je viens de passer à un mi-temps hehehe 🙂

J’admire les femmes au foyer et les femmes qui travaillent. Je trouve toutes les femmes admirables en fait!! Girlpower 😀

4-As-tu un objet ou quelque chose de symbolique faisant référence à tes enfants qui ne te quitte jamais ?

AVERTISSEMENT- âmes sensibles s’abstenir !

J’ai gardé leur pince de cordon ombilical à tous les 3. Leur petit bout de peau s’est évidemment asséché.

J’ai voulu voir le placenta après mes accouchements.

Dans certaines cultures, on l’enterre. Je comprend et je partage ce rapport particulier au cordon et au placenta, tout ce qui nous a relié à notre enfant pendant 9 mois.

5-As-tu déjà vécu une situation où ton instinct de maman a pris le dessus ?

Avec mon poupon, j’ai dû faire preuve d’un sang-froid mémorable.

A 1 semaine de vie, il a fait un malaise respiratoire alors que nous étions tous les 2 à la maison.

Il dormait dans son couffin dans le salon. A un moment, je le regarde, je le trouve amorphe. Je le sors du couffin et il ne réagit pas, sa tête part complètement en arrière et le dessus de sa lèvre devenait bleuté.

J’ai eu un moment de panique et d’hésitation. Est-ce que je prends la voiture pour filer aux urgences ? mais je n’étais pas en état de conduire.

J’ai appelé les pompiers en criant au téléphone, ils m’ont dit de lui pincer le haut du bras pour le faire réagir. Ils sont arrivés très vite et ont pris les choses en main.

J’ai appelé mon conjoint 1 heure plus tard une fois que nous étions à l’hôpital et que l’état de notre poupon était stabilisé pour ne pas l’inquiéter et lui faire prendre des risques sur la route.

Je suis fière de moi pour ça, pour cette réactivité et cette prise de décision dont j’ai été capable.

6- Fais-tu partie de ces mamans qui ont gardé leur test de grossesse ?

OUI car comme pr le cordon ombilical et le placenta, j’attache une importance à toute la symbolique liée à la grossesse. Pour autant, mes grossesses n’ont pas été les périodes les plus épanouissantes de ma vie, j’étais bcp alitée avec pas mal de stress et d’inconfort mais la grossesse reste quand même un état particulier-presque hors du temps où je me sentais vraiment investie par cette vie qui grandissait en moi et dont j’avais la responsabilité.

7- As-tu du mal à te séparer des affaires de tes enfants ?

Pas vraiment en ce qui concerne les jeux, doudous et même les habits. Je n’ai gardé que les 2 bodys de naissance de ma 1ère poupette qui étaient mauves et qui ont aussi couvert mes 2 autres enfants à leur naissance.

Je suis plus conservatrice avec les livres. J’en ai d’ailleurs gardé certains de mon enfance que je lis en ce moment à mes enfants (la petite sirène d’Andersen ou Heidi par exemple) Vintage !!!

8- Un achat qui te trotte dans la tête depuis quelques temps mais que tu n’as pas encore fait ?

Une nouvelle salle à manger (table et chaises) – ce serait dans l’intérêt général

9- On dit souvent que pour un premier enfant, on a du mal à acheter d’occasion. As-tu réagi différemment pour ton deuxième enfant ?

Déjà pour ma 1ère poupette, j’ai eu la chance de recevoir bcp de matériel et de vêtements de ma Big sis’ qui avait eu une fille 3 ans plus tôt. Tout bénéf’ pr moi donc,  je l’en remercie 😉

J’ai déjà aussi acheté ds des boutiques de seconde main et svt en brocante également.

Je trouve ça une manière intelligente de ‘recycler’ des choses de bonne qualité.

10- Un fait marquant depuis la naissance de tes enfants à nous raconter ? Qu’il soit heureux ou un peu moins

Notre mariage le 8.10.2016 presque nos noces de coton donc !!!!

Un heureux événement, un beau projet porté par toute la famille.

Les enfants étaient en joie

Une journée de grandes émotions

Un texte magnifique et inoubliable que m’a écrit Mr Amour

Je pourrais revivre cette journée éternellement du début à la fin comme dans ‘Un jour sans fin’

11- As-tu déjà craqué nerveusement depuis que tu es maman ?

Ohh que oui

Surtout depuis ma 3ème grossesse

J’ai culpabilisé d’être enceinte si rapidement (17 mois) après ma seconde poupette et l’origine de mon irascibilité vient de là.

Un exemple parlant dans mon texte le jour où…

ce n’est pas à mon honneur mais on n’est pas des robots quoi !!!

12 – Voulais-tu plusieurs enfants avant d’en avoir ? Ton avis a-t-il changé depuis ?

Je voulais des enfants oui, pas d’enfant unique.

Nous souhaitions construire une fratrie pour qu’ils puissent se soutenir et s’accompagner tout au long de leur vie.

C’est notre projet de vie à Mr Amour et moi, notre famille, nos enfants, leur créer des souvenirs et les voir grandir sous nos yeux admiratifs!

 

Merci à Piline maman BCBG qui écrit de maginifiques textes plein de vérités bonnes à lire

J’invite pour ce challenge d’écriture:

Pauline de mon bébé à Bruxelles

Ludivine de les perles de maman

Sophie de luckysophie

La chouette maman expat’ à Dubaï de à dada et au dodo

Emmanuelle la nana lambda

Fanny de mômes et merveilles

 

Lettre ouverte à mes enfants

Ma grande poupette, mon aînée, mon ‘petit pain chaud’, mon miroir, ma vie

Toute mon attention se concentre sur toi, une pression sourde qui pèse sur tes épaules

Combien de fois tu as entendu: sois exemplaire pour ta soeur et ton frère, sois responsable, sois sage!

Quelle place pour tes bêtises d’enfant, ton insouciance, l’expression de ta créativité?

Toi qui t’inquiètes pour moi, qui crains le regard des autres sur nous!

je me vois tellement en toi. Tu me renvoies mes incohérences, mes inadéquations…

Tu as un regard tellement juste et fin sur les gens et les choses

tu me fais grandir et j’essaie de m’améliorer pour toi, pour te rendre fière!

MERCI

 

Ma petite poupette, mon rayon de soleil, ma ‘petite rose des îles’, ma vie

tu m’épates, je t’admire!
Longtemps, je t’ai vue comme une enfant colérique avec qui je n’arrivais pas à communiquer.

Je me revois, démunie, sans force, en ayant l’impression d’avoir tout essayé pour qu’on se comprenne.

Et puis, tu as grandis, tu t’es épanouie, tu as trouvé ta place dans notre famille de 5.

Ton sourire est une joie, tes yeux pétillants illuminent toute la famille, ton humour est une respiration au quotidien

MERCI

 

Mon poupon, mon bonhomme, mon ‘p’tit délinquant’, ma vie

Quelles frayeurs nous avons déjà vécues ensemble! Plusieurs fois j’ai presque cru que je te perdais.

Tu es un vaillant, une force de la nature, tu as une bonne étoile peut-être mais une famille aimante surtout
Tu es doux et fort à la fois.
Tant de choses à découvrir à ton sujet et je me tiens prête à en prendre plein les yeux!

MERCI

Nous sommes comme les 5 doigts de la main, inséparables, tous essentiels, chacun avec nos spécificités.

J’aimerais être une source d’inspiration pour vous, un repère et une présence rassurante.

Je vous aime

Maman

L’école, nos enfants et nous

L’école comme lieu d’apprentissage, de connaissances

L’école bienveillante qui accompagne nos enfants dans leurs petites et grandes green-1738220__340acquisitions

L’école comme lieu de socialisation et de diversité

L’école comme cadre sécurisant

C’est comme cela que j’imagine l’école idéale pour mes poupons!

mais peut-être j’en demande trop… ?

Nous avons décidé de mettre nos 3 poupons dans une école de l’enseignement dit ‘traditionnel’.

Peu importe le type d’enseignement, j’ai l’impression que la qualité est plus liée aux individus qui constituent l’école. L’enseignant sera t’il investi, motivé, à l’écoute?  ou pas?

Nous leur demandons beaucoup à ces enseignants et éducateurs.

Mais nous demandons aussi beaucoup à nos petits qui dès l’âge de 2 ans et demi sont lancés dans la ‘jungle’ de l’école. Notre mode de vie nous permet encore trop rarement de faire autrement.

Sans transition, ils passent de la protection du foyer ou de l’accueillante ou de la petite structure de la crèche à un monde dont ils n’ont pas les codes et dont on peine à leur expliquer le fonctionnement.

Pour les plus adaptables, cela se passe bien en apparence. ils ne pleurent pas, font ce qu’on leur demande et respectent les règles.

Pour les autres, cela se fera au prix de larmes, de cris et de colères.

Je ne suis pas au point d’envisager l’école à domicile. Ouhh loin de là!

mais j’écris ce texte avec la rentrée de mon dernier poupon encore en travers de la gorge.

avec son lot de phrases bien intentionnées (?), du style: on ne s’attendait pas à ça! il est difficile! ses 2 grandes soeurs sont là pour s’occuper de lui.

He ben non, les poupettes en question, elles ont leur vie à l’école, leurs copin-e-s. Elles ne doivent pas palier au manque de patience du personnel scolaire quoi!!!!

Bref, vive la vie! ça ira mieux demain!

 

 

à la recherche de l’enfance perdue

Présentement, je suis dans une phase de nostalgie, de retour aux sources !

Certainement dûe à tout un tas de facteurs très « psycho-psy » dont je vous épargnerais le détail (bande de curieux).

Mais aussi et surtout parce que mes 3 poupons grandissent, que je suis une spectatrice admirative de leurs jolies personnalités qui s’affirment mais que j’appréhende aussi leur croissance avec quelques craintes (dont certaines totalement irrationnelles).

Mon dernier poupon qui entre à l’école maternelle,

Ma poupette 2 qui se révèle à l’écoute et réceptive alors que l’ai longtemps vue comme une enfant colérique et renfermée (honte à moi), 

Ma poupette 1 qui grandit, développe sa maturité et ses réflexions face à la vie et qui nous confronte beaucoup à nos incohérences dans notre rôle de parents .

Bref, tout ce joli cocktail, fait que je me demande quel type d’enfant j’étais moi ?

Je ne sais pas pour vous mais de mon côté, je suis un poisson rouge niveau mémoire à long terme.

Mon plus ancien souvenir doit remonter à mes 5-6 ans et encore il est relayé par les photos, donc je suis pas sûre que ce soit un vrai souvenir perso.

Du coup, j’essaie de grappiller des infos à droite à gauche (auprès de ma famille principalement) ; je me documente en ressortant mes albums photos patiemment et joliment ‘scrap-bookés’ par notre chère maman.

Et il en ressort que j’étais plus souriante, bavarde, enthousiaste mais que je pouvais aussi ‘faire les gros yeux’ de mon regard sombre. Je baillais quand j’étais stressée par quelque chose.

J’essaie aussi de me remémorer mes goûts, mes joies, mes façons de réagir.

Je me rappelle par exemple que j’adorais faire des croix dans les catalogues de jouets pour virtuellement augmenter mon stock de jeux (entre nous, cette habitude ne m’a pas vraiment lâchée, je continuais encore récemment à marquer chaque page de la Redoute ou autre catalogue avec mes articles préférés).

 Bien sûr, je ne peux retrouver mon insouciance et ma spontanéité d’enfant mais j’essaie de m’en rapprocher en l’égayant des expériences apprises.

Et vous quel petit enfant étiez-vous ? Quel portrait ou quelle image de vous petit vous faites-vous ???

Quelles habitudes aviez-vous que vous aimeriez retrouver ?

Pour vous aider, voici un test proposé par le magazine ‘Psychologies’. Ça vaut ce que ça vaut mais j’adore les tests.

http://test.psychologies.com/tests-psycho/tests-psychologiques/quel-enfant-sommeille-en-vous

 

 

Nous sommes tous des Playmobiles?

‘Maman, je ne veux plus être la grande’

‘Maman, c’est difficile d’être une grande sœur !’

Régulièrement, j’entends mon ainée (Poupette 1) me dire ça. Et d’autres fois, au contraire, elle revendique et chérit cette place particulière.

Du coup, je m’interroge ?!

Notre place par ordre d’apparition dans une fratrie (ou une absence de fratrie), cela induit-il des choses dans notre personnalité profonde ?

Quelle place, quel rôle pour chacun d’entre nous au sein de notre famille et plus largement dans la société ?

Ok, nous avons notre place à table, dans le canapé, dans le lit !!! on est un peu routinier dans la famille 😉

Mais plus globabelement, les choses ne sont pas à ce point figées.

Notre place dans la société ne dit pas qui nous sommes, la ‘fonction’ (sociale, professionnelle, parentale, etc) ne fait pas l’homme ou la femme.

Nous ne sommes pas cantonnés à jouer un rôle en fonction de ce que les autres attendent de nous.

La ‘pression sociale’ n’existe pas, si ce n’est celle que l’on s’inflige à nous-même !

Bien sûr, je me questionne aussi beaucoup sur ma place en tant que femme, mère, sœur, fille, amie, etc.

Toutes ses ‘casquettes’ nécessitent-elles que je m’adapte en permanence ou puis-je rester entière en toutes circonstances et avec tout le monde ?

Heureusement, les enfants, eux, ne sont pas si psychorigides.

L’enfant peut être sage et responsable et sait aussi faire des bêtises ; l’enfant peut être turbulent tout en sachant écouter. Les enfants m’étonnent toujours par leur flexibilité et leur intelligence à s’adapter dans de nombreuses situations. Comme si il sentait déjà qu’il faut garder un équilibre pour le bien commun du groupe !

Moralité : Nous sommes des êtres (adultes et enfants) multifacettes et nous pouvons explorer toute notre vie les richesses de notre personnalité.

 

P.S: ‘Nous sommes tous des playmobiles’ est un recueil de nouvelles écrit par Nicolas Ancion

 

Moi, homo sapiens femelle, de la classe des mammifères

Je suis une femme – pas savante- mais douée de raison

J’essaie d’être nuancée et civilisée, voire évoluée.

Mais ça me réconforte de savoir qu’on a tous en commun ce quelque chose qui nous relie; cette animalité que nous essayons souvent de refouler.

En particulier, quand il s’agit de mes enfants, je redeviens un animal !

Une maman louve qui allaite ses petits et qui adopte naturellement le maternage proximal ;

Une maman lionne qui les prend par la peau du cou pour les ramener dans la sécurité de la meute ;

Une maman oiseau qui peut pré-mâcher et donner la becquée à sa progéniture sans aucun dégoût ;

Une maman poule qui pendant la couvaison crée un petit nid douillet pour ses poussins.

 

Pour renouer avec votre côté bestial, je vous invite à essayer le ‘cri primal’ (attention les oreilles) seul ou accompagné (ça peut marcher sur et avec les enfants 😉

 

 

 

La (di)gestion des émotions

 

Faut-il apprendre à gérer ses émotions ?
Faut-il aider nos enfants à le faire ?

Des émotions, on en tous a mais tout le monde ne les exprime pas !
D’ailleurs, faut-il à tout prix exprimer ses émotions ? et faut-il apprendre à les gérer ?
Faut-il également accompagner nos enfants dans ce cheminement ?
Déjà, je devrais bannir totalement le ‘il faut’ et le ‘on doit’ de mes articles ; j’ai dit pas d’injonctions que diable !!!!

Personnellement, je suis plutôt une adepte de l’expression de mes émotions mais je ne sais pas trop les gérer et du coup, j’ai l’impression de les faire subir à mon entourage (voir mon article sur la mégère hystérique 😉 https://lechappeebelleenfamille.wordpress.com/2017/07/05/119/
Ça devient un peu une dictature des sentiments et ça ne crée pas un climat très plaisant et agréable à vivre.
Donc, je me rends compte qu’il faut que pour conserver un climat tempéré à la maison, s’exprimer c’est bien mais être modéré c’est mieux !!
Mes enfants sont souvent témoins de mes éclats de rire, mes éclats de voix, mes sanglots, mes dégoûts, mes peurs même ! et plus le temps passe, plus ils grandissent, moins je me cache et moins je culpabilise de ressentir ce que je ressens.
En tant que parents, on se sent parfois très impuissant face aux émotions de nos enfants. On essaie de les calmer, de les brider parfois.

A la maison, nous sommes gâtés entre ma grande poupette qui est un tsunami émotionnel, ma poupette 2 qui nous a fait des colères mémorables (elle se tapait pratiquement la tête par terre) et notre poupon qui n’est pas en reste avec ses réactions inattendues de grande tristesse ou de grande colère !

Face à ces situations inexplicables (à nos yeux de parents), notre manière de réagir est souvent de nous énerver pour essayer de les ramener au calme. Le ‘mais arrête de crier !’dit tout en hurlant est magistral !!

A l’opposé, le parent bienveillant (concept à la mode) essaiera plutôt de créer un espace sécurisant dans lequel l’enfant pourra s’exprimer librement. On trouve beaucoup de livres sur le sujet et même des objets, des facilitateurs, qui nous permettraient d’aider nos enfants à exprimer leur ressenti.
Style : sac à émotions, bouteille de retour au calme, coussin à colère, attrape-rêves, poupées-tracas

Idéalement, on peut essayer de leur donner des pistes, explorer avec eux par le jeu de rôle ‘comment tu aurais pu réagir autrement dans cette situation?’, passer par le biais du jeu ou du livre… mais dans la vraie vie, on est parfgois juste le contre-exemple à ne surtout pas suivre et on essaie de rediscuter, une fois le calme revenu, des situations même les plus conflictuelles.

Vous constaterez que je n’apporte aucune réponse aux questions posées en début d’article. 🙂
Parce que je n’ai pas de réponse toute faite et parce que comme dirait l’autre : ‘chacun se fera son opinion !’

Pour exemplifier tout ça, je vous repasse un extrait assez parlant du film ‘vice et versa’ où les émotions réelles ont du mal à s’exprimer et c’est la communication familiale qui trinque!

Vive la vie !